Informations sur les masques.

Chères marraines, chers parrains,

Certains d’entre vous m’ont demandé pourquoi on fabriquait nos masques à Cotonou (Bénin) et non à Ouagadougou (Burkina Faso) où se trouve notre école. La distance entre ces deux villes est de 1200 km.

Il faut savoir que les habitants d’Ouagadougou vivent actuellement de très mauvaises heures. La ville est entièrement confinée. Seules quelques marchandises peuvent passer.

Tous les petites gens, qui vivaient d’expédients n’ont plus de travail, les prix augmentent en plus (le litre d’huile a doublé).

Donc tout le monde essaie de s’en sortir. Bien sur certains fabriquent des masques, mais ils sont très chers: 700 à 1000F et très souvent de récupération (vieux tissus, non doublé, etc…)

Il y a même pire. Certains hôpitaux ne sont pas équipés de poubelles spécifiques, donc des masques qui ne peuvent servir que quatre heures, sont jetés, parfois par la fenêtre. (voir photo 1).

Ces masques sont récupérés par des enfants qui les donnent à leur maman qui les lavent et les revendent ! Remède pire que le mal. (photo 2).

Les photos nous ont été transmises par un asfaien.

A Cotonou, nous connaissons bien Prince, notre couturier qui fait de l’excellent travail.

Normalement la confection des 800 masques devrait être terminée ce week-end et transporté directement à notre école dès lundi.

Nous vous tiendrons informés…

Bonne journée,

Bernard.